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Fondation Portraits d'Étincelles

Photographies pour l'accompagnement en deuil périnatal

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Derrière la caméra

Derrière la caméra

décembre 1, 2018 / by admin / Laisser un commentaire

 

Au départ, je me suis impliqué comme bénévole à la Fondation Portraits d’Étincelles comme co-équipier de ma conjointe, Nathalie Madore.

Étant à l’époque encore à l’emploi d’une compagnie d’aviation, le temps que je pouvais accorder à la Fondation était plutôt restreint. Ceci dit, à quelques reprises lorsque mon horaire me le permettait, j’ai eu le privilège, avec Nathalie, de me familiariser avec l’important travail que nous accomplissons, nous les photographes bénévoles.

Il va sans dire que depuis que je suis à la retraite, me promener d’hôpitaux en hôpitaux est maintenant beaucoup plus facile pour moi et c’est avec grand plaisir que je réponds à chaque fois aux appels à tous de la Fondation, car je suis conscient combien ces souvenirs sont importants pour les parents.

Je me rappelle comme si c’était hier de notre premier appel, notre premier bébé à photographier. Dépêchés en pleine nuit dans un hôpital de la rive-sud, la maman venait de donner naissance à un bébé qui avait 40 semaines de grossesse. Mon rôle consistait à placer le bébé pour les photos et l’éclairer, alors que ma conjointe faisait les photos. J’avoue que de vivre cela avec elle pour la première fois fut une bénédiction puisque nous avons pu en jaser ensemble par la suite et surtout évacuer ensemble les émotions qui se sont emparées de nous une fois sortis de l’hôpital.

À chaque fois que c’était possible, j’accompagnais ma conjointe, jusqu’au jour où ce fut à son tour d’être moins disponible. Ceci dit, ces derniers temps, j’ai vécu un peu de tout. Autant des tous petits bébés de 14 semaines de gestation que des bébés de 40 semaines de gestation et même, des jumelles dont l’une était vivante.

Vous dire à quel point j’ai été touché par certaines familles est un euphémisme. Moi, toujours très en contrôle de mes émotions et provenant de la génération des « Un homme, ça ne pleure pas », me voilà très très touché devant un papa dont le bébé vient de lui déféquer dans les mains et qui me dit : « Bah, ça ne me dérange pas du tout, c’est la seule fois où il va le faire ».

Et que dire des petites jumelles ? La jumelle vivante n’avait qu’une idée en tête : étirer sa jambe pour toucher sa sœur maintenant décédée. Ce moment incroyable que j’ai pu immortaliser sur caméra restera à jamais gravé dans ma mémoire et prouve hors de tout doute possible que le lien qui unit des jumelles est plus fort que tout.

Récemment, je suis allé photographier un petit bébé de 14 semaines de gestation. L’infirmière a tenté sans succès de convaincre les parents de regarder leur bébé. Ils n’étaient même pas certains de vouloir recevoir les photos. Une fois le bébé photographié dans une autre pièce, j’ai demandé à voir les parents. Je me suis assis au pied du lit et j’ai pris le temps de jaser avec eux.

Ensuite, je leur ai dit : « Je vais laisser mon sac photo dans la chambre et je vous laisse y penser. Lorsque vous aurez pris votre décision, je serai dans le corridor. Si la réponse est négative, je vais entrer chercher mon sac photo et je vais partir ». Finalement, non seulement ils ont accepté de voir le bébé mais aussi, de le toucher. La maman m’a écrit un message très touchant par la suite pour me remercier de les avoir « convaincus » de voir et de toucher leur petit trésor.

Puisque j’ai du temps devant moi, une fois mon travail terminé, j’en profite pour m’asseoir auprès des parents endeuillés afin d’écouter leur peine. Je suis conscient que ça va au-delà de la mission de la Fondation, mais je me rends compte à chaque fois combien ça leur fait du bien.

Il y a de cela 2 ou 3 ans, alors que je commençais à prendre contact avec ce travail de bénévole, j’étais de ceux qui doutais de l’utilité de notre travail, mais j’ai très très rapidement changé d’idée lorsque j’ai été confronté à la grande peine que vivent les familles. Oui, notre travail nous fait vivre à chaque fois, à nous les photographes, des montagnes russes d’émotions, mais on se rend rapidement compte combien il est essentiel.

J’aimerais profiter de cette tribune pour remercier chaleureusement les merveilleux bénévoles du centre d’appel de la Fondation qui font un travail colossal afin de faire le pont entre les hôpitaux et nous et aussi, une retoucheuse hors pair avec laquelle j’adore travailler : Sylvie Tremblay. Merci du fond du cœur pour l’excellent travail que tu fais afin que je puisse remettre de magnifiques photos aux parents.

Classé sous :Histoires d'étincelles Balisé avec :bénévole, deuil, photographe

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