• Passer à la navigation principale
  • Passer au contenu principal
  • Passer à la barre latérale principale
  • Passer au pied de page

Fondation Portraits d'Étincelles

Photographies pour l'accompagnement en deuil périnatal

  • Boutique
  • À propos
    • La raison d’être de la Fondation
    • L’histoire de la Fondation
    • L’équipe actuelle
    • Dans les médias
    • Ressources
    • Partenaires et commanditaires
  • Nos services
    • Services
    • Galerie
  • Bénévoles
    • Devenir bénévole
    • Formations
    • Portraits de bénévoles
  • Blogue
    • Histoires d’étincelles
    • Suggestion lecture
  • Contact
  • Faire un don
  • Mon Panier
Charlie

Charlie

décembre 1, 2016 / by Patricia Theroux / Laisser un commentaire

fk7_4711
Ton histoire Charlie n’en est pas une qui se termine comme dans les contes de fées. Mais elle reste celle qui m’a fait le plus grandir en tant que personne, en tant que femme, en tant que maman.

J’attendais ton arrivée avec impatience pour le 20 avril 2016. Tu as un papa formidable qui avait très hâte de te rencontrer et une grande sœur qui était beaucoup trop jeune pour comprendre tout ce qui se passait.

La grossesse a eu des hauts et des bas. Mais c’est surtout vers la 28e semaine que tout a commencé à être plus difficile. Je faisais du diabète de grossesse et j’avais un surplus de liquide amniotique. J’étais gigantesque et toi si petite. Ton papa et moi nous demandions comment j’allais me rendre à 40 semaines. J’avais du mal à bouger. Sans compter les contractions qui ont commencé tôt. Mais rien d’alarmant selon les médecins.

C’est le matin du 17 mars, à 35 semaines, en me levant du lit, que j’ai perdu mes eaux. C’était comme dans un film. Mais tu n’avais pas vraiment envie de sortir de mon ventre. Tu es finalement venue au monde par césarienne… dans un grand silence. Pas de cri, pas de pleurs.

C’est là que tout a basculé…

Je n’ai pas pu te voir avant plusieurs heures. Papa faisait la navette entre toi et moi. Plus le temps passait, plus le bonheur disparaissait dans son visage. Puis, après avoir passé un peu de temps avec toi, il est revenu avec des infirmières et une chaise roulante: « Tu dois la voir, elle ne va pas bien » qu’il m’a dit. Il m’avait déjà expliqué que tu avais quelques anomalies. Tu étais très petite et une de tes oreilles ne s’était pas bien formée. Mais ce n’est pas ce qui m’a le plus étonnée en te voyant. C’était plutôt toute l’équipe médicale qui t’entourait. Tu as été transférée à Ste-Justine. Je me suis effondrée quand je t’ai vue partir sur ta petite civière sans moi ni papa. Je t’avais vue qu’une seule fois et il fallait encore que nous nous séparions.

Quelques heures plus tard, le téléphone sonne… mon monde s’écroule. « Déformation cardiaque… ne peut pas vivre sans plusieurs chirurgie… peut-être quelque chose de génétique… ». Papa essaie du mieux qu’il peut de m’expliquer entre ses sanglots ce que les médecins lui ont dit.

Une semaine de tests s’écoule avant d’avoir le diagnostic. Lors d’une soirée où l’on devait passer du temps avec ta grande sœur, l’hôpital appelle pour nous annoncer qu’ils ont les résultats et qu’ils veulent nous voir. « Trisomie 18, cœur non viable, espérance de vie très faible, lourde déficience… » Nous devons prendre la décision de te laisser partir.

La famille et des amis sont venus faire ta connaissance. Une longue journée où plusieurs personnes qui t’aiment t’ont bercée et t’ont donné tout l’amour que tu méritais d’avoir.

Le lendemain allait être une journée très éprouvante. Afin d’avoir des souvenirs de toi et de la belle et merveilleuse famille que nous formions, nous avons fait appel à la Fondation Portraits d’Étincelles qui est venue immortaliser l’un des moments les plus difficiles, mais aussi, ironiquement, l’une des plus belles journées de ma vie. Un moment très fort, très triste, mais rempli d’amour.

Papa et moi t’avons afin enlevé tous ces petits fils et ces machines pour pouvoir te tenir contre nous. Nous avons passé 17 heures ensemble. 17 heures de câlins, de bisous, de sourires et de larmes. Nous nous sommes regardés longuement dans les yeux en écoutant de la musique.

Le 30 mars, très tôt le matin, tu nous as quittés paisiblement dans nos bras… dans un grand silence…

Sache ma petite Charlie que même si ton histoire n’est pas la plus joyeuse et qu’elle ne finit pas comme nous l’aurions souhaité, pour moi c’est l’une de mes préférées.

Je t’aime mon ange
Maman xxx

Save

Save

Save

Classé sous :Histoires d'étincelles Balisé avec :deuil, deuil périnatal, maladie génétique, trisomie

Article précédent : « Les saisons du deuil, la mort tisserande de la vie De Josée Jacques
Article suivant : Sheldon mon amour, mon ange »

Interactions du lecteur

Laisser un commentaire Annuler la réponse

Vous devez vous connecter pour publier un commentaire.

Barre latérale principale

Abonnez-vous à l’infolettre

Articles récents

  • «Donner la vie la mort !»
  • Ton passage aura été comme une étoile filante, voici ton histoire mon petit Charles
  • Le jour où je suis devenu une maman orpheline (L’histoire de Jacob)
  • L’histoire de Tom
  • La douleur du silence

Archives

  • mars 2024
  • novembre 2023
  • octobre 2023
  • août 2023
  • juillet 2023
  • juin 2023
  • mai 2023
  • avril 2023
  • mars 2023
  • février 2023
  • janvier 2023
  • décembre 2022
  • novembre 2022
  • octobre 2022
  • septembre 2022
  • août 2022
  • juillet 2022
  • juin 2022
  • mai 2022
  • avril 2022
  • mars 2022
  • février 2022
  • janvier 2022
  • décembre 2021
  • novembre 2021
  • octobre 2021
  • septembre 2021
  • août 2021
  • juillet 2021
  • juin 2021
  • mai 2021
  • avril 2021
  • février 2021
  • janvier 2021
  • décembre 2020
  • novembre 2020
  • octobre 2020
  • septembre 2020
  • juin 2020
  • mai 2020
  • avril 2020
  • mars 2020
  • février 2020
  • janvier 2020
  • décembre 2019
  • novembre 2019
  • octobre 2019
  • septembre 2019
  • août 2019
  • juillet 2019
  • juin 2019
  • mai 2019
  • avril 2019
  • mars 2019
  • février 2019
  • janvier 2019
  • décembre 2018
  • novembre 2018
  • octobre 2018
  • septembre 2018
  • août 2018
  • juillet 2018
  • juin 2018
  • mai 2018
  • avril 2018
  • mars 2018
  • février 2018
  • janvier 2018
  • décembre 2017
  • novembre 2017
  • octobre 2017
  • septembre 2017
  • août 2017
  • juillet 2017
  • juin 2017
  • mai 2017
  • avril 2017
  • mars 2017
  • février 2017
  • janvier 2017
  • décembre 2016
  • novembre 2016
  • octobre 2016
  • septembre 2016
  • août 2016
  • juillet 2016
  • juin 2016
  • mai 2016
  • avril 2016
  • mars 2016

Footer

Mission de la Fondation

Accompagner un parent vivant un deuil périnatal en lui offrant gratuitement des photographies professionnelles de son enfant.

Sur les médias sociaux

  • Facebook
  • Instagram
  • Linkedin

Fondation Portraits d’Étincelles

info@portraitsdetincelles.com

Sans frais: 1-877-346-9940

1577 route 122, Saint-Albert, QC, J0A 1E0

 

Copyright © 2025 · Politique de confidentialité et loi 25 · Se connecter