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Fondation Portraits d'Étincelles

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Quand « Aujourd’hui » devient « Hier »

Quand « Aujourd’hui » devient « Hier »

août 1, 2017 / by Patricia Theroux / 1 commentaire

Il y a 2 mois et demi, j’annonçais avec le plus grand des bonheurs, tranquillement pas vite, à mes proches et amis qu’« Aujourd’hui » j’étais enceinte et que si tout se déroulait bien, que mon amoureux et moi allions accueillir cette petite vie que nous avions réussi à créer pour la mi-février 2018.

Le « Aujourd’hui » est devenu malheureusement… « Hier ». Nous avons perdu notre bébé, notre étincelle de vie, notre petit bonheur sur 2 pattes tant attendu. Pour mes grandes filles, c’est un petit frère ou une petite soeur qu’elles n’auront pas la chance non plus de connaître. Un triste deuil à faire même si ce petit bébé n’a été présent que quelques trop précieuses semaines.

Certains m’avaient conseillé d’attendre avant d’en faire l’annonce…. tout l’monde sait que le 1er trimestre est critique… d’autant plus que j’avais eu quelques petits soucis en début de grossesse. Les statistiques disent qu’une grossesse sur 4 ne se rend pas à terme… Je connais les risques, je les connais ces statistiques, car je suis bien placée en tant que cofondatrice de la Fondation Portraits d’Étincelles.

Mais vous savez quoi? Je suis heureuse de m’être écoutée et d’avoir profité quand même pleinement de ces 10 semaines de bonheur, car du bonheur, sachez que j’en débordais et que pour moi, notre bonheur ne pouvait qu’être partagé! Et puis, nous y avions mis tellement d’amour et de temps en multiples rendez-vous en clinique de fertilité… moi j’étais heureuse d’être enceinte, heureuse de pouvoir offrir ce beau cadeau de la vie à mon amoureux afin qu’il puisse s’épanouir en tant que papa, car il fera sans aucun doute un excellent papa. Et ne vous y trompez pas, nous allons retenter l’expérience dès que possible…. après ce deuil.

Je ne regrette pas de l’avoir annoncé autour de moi et d’avoir ensuite eu à partager notre perte, notre tristesse et notre peine, car je sais que la famille, les vrais amis sont là pour les bons moments comme pour les plus difficiles et que leur compassion, leurs bons mots ne nous feraient que du bien.

Par simple maladresse, un ami m’a dit que ma peine ne devait pas être si grande, car après tout, 10 semaines.. c’est pas « grand-chose » et que je devais être tellement habituée de voir des bébés décédés… De plus, je ne l’avais même pas pris dans mes bras contrairement à eux… Par expérience, ayant écouté des centaines de parents me partager leur histoire (cela fait 7 ans que j’offre mes services de photographe aux parents endeuillés), je peux vous affirmer sans me tromper que la peine ne se calcule pas en nombre de semaines. Que le deuil d’un bébé n’est pas plus facile à 10 semaines, qu’à 26 semaines ou encore à 40 semaines. Chacun le vit différemment, car chacun a son histoire.

Oui… je n’étais enceinte que depuis seulement 10 semaines, mais cela faisait déjà 2 ans et demi que nous l’attendions et faisions des concessions pour cette grossesse… 2 ans et demi à rêver et à planifier ce que serait notre vie avec ce petit être en plus pour agrandir et consolider notre famille recomposée. Pour mon conjoint, il sera un 1er enfant et pour moi, le 3e que j’ai toujours désiré. Et puis à l’aube de la quarantaine, il ne nous reste pas 10 ans pour réaliser notre rêve alors le chagrin et la déception n’en sont pas moins importants. Et sachez que même avec toute l’expérience acquise en tant que photographe en deuil périnatal, je n’étais pourtant pas préparée à vivre la perte de mon propre bébé même si j’étais quelque peu « rassurée » sur le comment le tout se passerait quand ma gynécologue me l’a expliqué.

Au final, cela m’a fait du bien de pouvoir compter sur mon entourage. Je me suis rendue compte que je ne me serais pas vue vivre tout ce bonheur sans eux et en plus de vivre cette tristesse en cachette sans pouvoir expliquer pourquoi mes yeux se remplissent parfois d’eau sans crier gare ses temps-ci.

Comme je l’ai répété à plusieurs parents vivant cette même situation ces dernières années, peut-être même à vous qui me lisez en ce moment, : « Une minute à la fois… deviendra une heure à la fois pour devenir éventuellement un jour à la fois ». Ces petites étincelles… on ne les oublie jamais mais sans aucun doute elles nous apprennent à devenir plus fort.

Dorénavant, je ne ferai pas qu’« imaginer » la douleur des parents qui sollicitent les services de la Fondation…. à vous à qui j’ai parlé et que j’ai rassuré… maintenant j’le sais que trop bien.

On t’aime mon bébé et on ne t’oubliera jamais.

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Classé sous :Histoires d'étincelles Balisé avec :deuil, deuil périnatal, fausse couche

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Interactions du lecteur

Commentaires

  1. Claire dit

    septembre 1, 2017 à 10:56 am

    J’ai perdu mon bébé à 16 semaines et je ne peux que compatir à votre douleur de  » de toute façon c’est trop petit ».. tu ne l’as même pas connu… etc… c’est très dur à vivre il était là, il était vivant dans mon ventre mais pourtant personne ne le reconnaît… personne ne pense qu’il a réellement existé… parce que 16 semaines c’est tout petit… je suis très triste de ça. on m’a même dit  » tu as eu 4 grossesses et 3 enfants »…. donc mon ange ne compte QUE comme une grossesse et pas comme un enfant… c’est très dur…. :'(

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